Cet espace revêt une beauté singulière à divers points de vue: géologique, avec les restes de fossiles d’animaux marins de plus de 300 millions d’années, botanique, avec ses hêtraies et ses chênaies dans les bassins des fleuves et rivières qui le sillonnent, historique, avec les vestiges conservés des principaux évènements historiques et récréatif avec des espaces environnants consacrés à des zones de loisir et de promenade.
On suit la piste cimentée qui part juste à côté du poste d’information et, à 30 m, on prend la piste de terre qui part à droite. Ce sentier, parallèle à la route, traverse une aire de pique-nique au milieu d’une ancienne plantation de hêtres et débouche sur le parking de Gorostardi. Un poteau indicateur est placé à l’entrée de la piste qui part à gauche de la route.
En suivant la direction « San Antôn » on arrive au poteau indicateur suivant placé à l’embranchement des sentiers de Erroiarriko lepoa. À partir de là on peut accéder au sommet de la Peria de Erroiarri (attention en passant devant le pylône électrique, NE PAS TOUCHER !) d’où on a une vue magnifique sur la Vallée de Endara, Aiako Harria et les montagnes environnantes.
Si on veut continuer à suivre l’itinéraire balisé, à l’embranchement des sentiers on prend la piste qui part à gauche, direction « Erlaitz ». Ce sentier traverse des bois de chênes adultes et des espaces dégagés avec de nouvelles plantations destinées au reboisement. On traverse également plusieurs ruisseaux bordés de bosquets d’aulnes. Après une petite pinède on rejoint une piste de ciment que l’on prend à droite, on passe par un petit parking près d’une ferme puis on prend une piste de terre à gauche.
On rejoint le chemin qui descend à Endarlaza. Là on prend à gauche et on suit le chemin pentu qui mène aux « rasos » (prairies rases) de Pagogaina. On traverse des pâturages et des fourrés, des espaces dégagés où paissent moutons, vaches et chevaux. On peut également apercevoir des vautours et d’autres oiseaux de proie. Après un bosquet de mélèzes japonais on découvre les ruines du fort de Pagogaina (XIXe siècle). Le chemin descend jusqu’au point de départ, où se dresse la borne de « La Peine de Vie », érigée là au Mille siècle, sur laquelle on peut lire cette inscription : « À partir d’ici la désertion est passible de la peine de vie ».
Fort de Erlaitz/ Mines de Meazuri . CASCADE DE AITZONDO Depuis le poste d’Information on prend la route qui va à Irun. À 70 m à gauche on prend la piste de terre qui monte jusqu’aux ruines des casernes de Erlaitz. Du haut de la colline on peut admirer le paysage environnant et découvrir, avec les précautions d’usage, les tranchées creusées au XIXe siècle pour la construction avortée du fort de Erlaitz.
On descend ensuite en pente douce jusqu’au parking de Sorotxiki pour emprunter la piste forestière qui descend vers la droite. Cette piste traverse une pinède. Pour éviter de se perdre, il est conseillé de suivre attentivement le balisage. Après quelques lacets, on traverse plusieurs ruisseaux et on pénètre dans la chênaie de Enbido. C’est une importante plantation de chênes d’Amérique datant début du )0(e siècle, on y trouve quelques exemplaires impressionnants.
Le sentier continue et à la bifurcation suivante on prend le chemin de droite. Après avoir traversé cinq tunnels creusés pour le chemin de fer minier, vue magnifique sur la cascade et le ravin de Aitzondo. À la sortie des tunnels le chemin continue sur le tracé de l’ancienne voie ferrée. Tout le long du sentier on peut apercevoir des vestiges de l’activité minière (entrées de mines, guérites, baraquements). Le sentier monte ensuite jusqu’à la piste qui nous ramène à la route et au parking de Gorostardi. On traverse la route et l’aire de pique-nique et on suit la piste parallèle à la route. On rejoint enfin le point de départ au niveau du poste d’Information de Lapurriturri.
Castillo del Inglés En quittant le parking de Elurretxeko Lepoa on traverse la route et on prend la large piste qui part de l’autre côté et traverse une pinède et une chênaie. On arrive à un embranchement, sur la gauche un sentier s’engage dans un bois de hêtres. On peut alors continuer sur ce chemin qui mène aux Pelas de Arburu d’où on a une vue superbe sur la zone environnante et sur le Jaizkibel.
Si on préfère suivre l’itinéraire balisé, on continue sur le chemin qui part dans le bois de hêtres et que l’on suit scrupuleusement, en respectant le balisage. Il traverse diverses plantations forestières et des forêts autochtones et passe près du puits à neige de Lutegiko Borda signalé par des restes de voûte (il est dangereux de s’en approcher). On continue sur ce chemin jusqu’à la ligne de haute tension.
Là on prend le chemin qui part à gauche et descend en pente raide le long des pylônes jusqu’au ruisseau Sarjihola. Après avoir traversé le ruisseau, on reprend la piste qui monte le long de la pente. Le balisage nous conduit dans une forêt d’anciennes plantations de chênes, de pins et de cyprès. Le chemin longe ensuite l’aire de pique-nique de Sarjihola et rejoint la route.
On traverse et on prend la piste qui pénètre dans le domaine du Castillo del Inglés. Après avoir franchi la barrière, on accède aux ruines des anciennes exploitations minières. On passe sur le viaduc de la voie ferrée et on aperçoit les ruines de la maison de l’ingénieur anglais qui dirigeait ces exploitations (d’où le nom de « Castillo del Inglés » ). On sort du domaine par une nouvelle barrière. Au milieu des hêtres, on découvre au bord du chemin un autre puits à neige, Aireko Soroa. Le chemin descend ensuite jusqu’à notre point de départ, le parking Elurretxeko Lepoa. On peut aussi aller découvrir le puits à neige de Elurretxeko Lepoa, on prend la route direction Irun et à 70m le sentier qui part à gauche dans le talus. À quelques mètres de là, sur la droite, on aperçoit le puits à neige.
On part de l’aire de pique-nique de Ibarla. On suivra le balisage vert et blanc qui jalonne tout le parcours. Depuis le parking, on traverse le ruisseau sur un petit pont et on arrive à l’ancienne voie ferrée, aujourd’hui piste cyclable/piétonne.
On remonte le long du ruisseau, on passe devant la forge Ola, puis devant les viviers où la Diputacién Forai de Gipuzkoa procède à l’élevage de saumons destinés au repeuplement des cours d’eau, et devant une centrale hydroélectrique. On arrive ensuite aux fours de lrugurutzeta. Puis on suit le balisage vert et blanc en direction de Aitzondoko ur jauzia.
À partir de là, on accède à un nouveau tronçon de la voie ferrée minière qui, par une série de plans inclinés, relie la cacade et les fours. Après une première montée le long du premier plan incliné, très raide c’est sûr mais pas insurmontable, on parvient à une partie plate du tracé ferroviaire. Tout autour on peut découvrir les vestiges des exploitations minières, essentiellement de minerai de fer, qui ont fonctionné jusqu’au début du XXe siècle. Le paysage se referme alors sur un ravin aux pentes abruptes. Après le petit pont commence le deuxième plan incliné dont l’accès est maintenant facilité par une série de paliers.
On débouche en haut sur une large piste. Là on peut accéder au bas de la cascade de Aitzondo en suivant la piste de gauche qui passe près des ruines d’un ancien baraquement minier à côté d’une entrée de mine murée. Le sentier est abrupt et peut être glissant, il faudra donc être très prudent. Si on préfère suivre le chemin balisé, on franchit le dernier plan incliné et on suit la piste à droite. Cette piste de terre rejoint une autre piste de ciment par laquelle on descend pour aboutir à la cidrerie Ola. Puis la voie piétonne/cyclable nous mène à notre point de départ, le parking de Ibarla.
Visez avec votre portable les différentes images que vous trouverez sur chacun des panneaux le long du parcours et profitez de la réalité augmentée. Vous en saurez ainsi beaucoup plus sur ce lieu