Le nom de Oiasso, ville vasconne, apparaît dans les textes classiques , sous la plume d’auteurs tels que Strabon, Pline ou encore Prolémée . Les fouilles archéologiques de ces dernières décennies ont finalement permis de situer son emplacement au niveau du centre historique d’Irun.
Nous savons aujourd’hui que le site pouvait s’étendre sur 15 hectares et qu’il s’est développé sous l’impulsion d’une importante activité portuaire qui connut son apogée entre les années 70 et 200 de notre ère, et de l’exploitation des mines d’argent et de cuivre de Aiako Harria.
Au mois de juillet, le musée et ses environs sont le cadre du festival romain DIES OIASSONIS qui fait revivre la vie quotidienne, la gastronomie , la musique ou encore le théâtre de l’époque romaine. On y trouve des ateliers, des démonstrations, des spectacles et la vente de produits, dans une atmosphère ludique et didactique. Le temps d’un week-end, des groupes d’intervenants, spécialisés dans la reconstitution historique, redonnent à Irun le lustre de son passé romain.
Parallèlement aux activités de reconstitution historique, le marché romain s’installe dans les rues et la route du pintxo romain passe par tous les quartiers. Irun en est transformé. Chars et gladiateurs défilent même en centre ville.
Une des principales activités de ce festival est la Navigium Isidis, une procession en l’honneur de la déesse Isis qui, dans l’antiquité, inaugurait la saison de navigation et à laquelle participaient plus de 200 personnes.