Etymologie
Le nom du fleuve pourrait être lié à l’ancienne cité vascone de Oiasso, et au terme en euskara «bide» (chemin, route), qui signifierait «route d’ Oiasso». Ce nom composé fait sens, car la route allant de Pompaelo à Oiasso longeait le fleuve dans la dernière partie de son parcours. Une autre théorie dérive la deuxième partie du mot composé du terme celte «aza» ou «assa» (l’eau), ce qui voudrait dire «chemin de l’eau», que ce soit l’eau du fleuve ou de la mer. Enfin, le nom peut aussi provenir de l’expression latine «Via ad Oeassonem» (chemin d’ Oiasso). En tout état de cause, ce qui semble prédominer dans l’attribution de son nom, c’est sa fonction de voie de communication.
Source et parcours
Le fleuve Bidasoa a une longueur totale de 66 km. Il prend sa source au pic d’Astaté, près du village de Erratzu, à la confluence des ruisseaux Izpegui et Iztauz. En amont, il reçoit le nom de Baztán, puis il devient Bidasoa à partir de Oronoz-Mugairi.
Il se jette dans l’océan Atlantique en traversant la baie de Txingudi , située entre Hendaye et Hondarribia, près du Cap du Figuier. Il forme ainsi les Marais de Txingudi qui abritent des sites naturels comme la plaine alluviale de Jaizubia, Plaiaundi, les îles de la Bidasoa, l‘Île des Faisans…
Il s’agit de la deuxième zone humide maritime las plus étendue du Pays Basque, juste derrière Urdaibai en Biscaye. En 1998, le Parc Ecologique de Plaiaundi a vu le jour, un bel exemple de restauration d’une zone humide asséchée et dégradée.1
Faune
Le fleuve accueille diverses espèces protégées d’une grande valeur écologique : des mammifères comme le vison européen, la loutre et le desman pyrénéen, des reptiles comme la tortue d’eau douce et des oiseaux comme le martin pêcheur ou le cincle plongeur. Les marais de la Bidasoa constituent sans conteste un site très intéressant de par leur richesse écologique. Ils offrent refuge et nourriture aux poissons, amphibiens et oiseaux migrateurs qui volent depuis le nord de l’Europe jusqu’au sud de la Péninsule Ibérique et même l’Afrique. Les truites et les saumons qui remontent le fleuve pour frayer sont deux des espèces emblématiques de la Bidasoa. On peut également trouver des espèces animales et végétales qui ne font pas partie de l’écosystème naturel, comme la seufle, la truite arc-en-ciel, le ragondin ou les acacias.
Le centre comprend une réception pour faciliter l’information touristique à propos des trois villes. Dispose d’une zone d’exposition avec divers panneaux en relation avec trois sujets : la biodiversité de la zone, le réseau Eurovélo et le passage par Irun du chemin de Saint Jacques de Compostelle.
Dans la zone d’exposition sont reflétés les sujets relatifs à la Bidassoa comme point de rencontre «un pays portant le nom d’une rivière». On rappelle l’histoire de la douane et l’importance du lieu stratégique dans lequel nous nous trouvons, le chemin de Saint Jacques de Compostelle qui passe par notre Baie et le parcours de l’Eurovélo qui trouve à cet endroit son centre d’information dans l’axe Bayonne-Pampelune.
De plus, des contenus audiovisuels sont présentés au sujet de la faune et de la flore de la zone de la Bidassoa.
Ce centre est le seul ayant ces caractéristiques à l’intérieur du grand réseau de parcours cyclistes au sein de l’Union Européenne.
Sa gestion a été cédée au Consorcio Transfrontalier Bidasoa-Txingudi.
A cet effet, on organise diverses animations tout au long de l’année parmi lesquelles se trouvent les concours transfrontaliers de peinture « Un pays au nom de fleuve » et de dessin « Dessine la Bidasoa » dont les oeuvres sont exposées chaque année dans le Centre.
De même, on organise des expositions à caractère historique telles que « Souvenirs de la frontière » en 2017 et on collabore avec le projet Mugazabaldu de réhabilitation du Corps de Garde de Béhobie à partir de 2018 : http://mugazabaldu.eu/
L’accès est libre et gratuit. On reçoit les groupes sur rendez-vous à un horaire convenu.
Téléphone:
Adresse:
Horaire d’hiver (de septembre à juin):
Horaire d’été (juillet et août) :